13 juin 2007

Play boys (and girls)

Ici bas en France, on ne se rend que partiellement compte de l'importance que prenne les jeux vidéo dans la culture moderne. Déjà existant depuis bon nombre d'année en Asie, le Pro Gaming a fait son arrivée aux Etats-Unis depuis quelques temps maintenant.

Ce qui est étonnant, c'est la proportion disons américaine que prend le mouvement outre-atlantique (ou outre-chose, ça dépend d'où vous habitez...). À l'instar des autres sports américains, ceux qui font suer et puer, la Championship Gaming Series a tenu sa première draft hier, à la Playboy Mansion de Hugh Heffner.

Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, une draft est un évènement organisé avant le début d'une saison (de basket, de foot US,...) et réunissant les acteurs majeurs du sport concerné (présidents et entraîneurs), afin que ces derniers choisissent quels rookies ils souhaitent avoir dans leur équipe, les rookies étant les jeunes poussent faisant leur entrée dans le monde professionnel. Les clubs choisissent, les uns après les autres, le joueur de leur choix, et c'est le club le plus mauvais de la saison précédente qui commencent, afin de lui donner la possibilité de s'améliorer par la suite grâce à l'aide de bons joueurs débutants. Et inversement, c'est le meilleur club qui fait son choix en dernier. La draft est partagé en plusieurs tours, donc chaque équipe se voient renforcer par plusieurs éléments.

L'arrivée de ce système de sélection dans le sport virtuel montre à quel point les joueurs professionnels attirent de plus en plus l'attention du grand public. Ce genre d'initiative amènera peut-être un jour les compétitions de jeux vidéo à une exposition dans les médias aussi importante que certains sports (ce qui est déjà le cas en Asie).

En attendant, et comme souvent, notre continent est en retard à ce sujet, mais gageons que ce phénomène atteindra bientôt la vieille croûte terrestre qu'est l'Europe.

Oh, pour info : le premier drafté est en réalité la première, une fille qui met la misère à qui veut à DOA. Je connais quelques taux de testostérone qui en prennent un coup...

Live... from Playboy (kotaku.com)

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