15 avril 2008

Le mardi, c'est permis la confusion des genres

Il y a bientôt 4 ans, j'ai passé 4 mois en Espagne. Pendant un certain temps, nous étions dans un camping où de nombreuses familles ibères venaient en vacances. Et comme toujours dans ce genre de cas, les enfants se regroupent pour jouer ensemble et passer les meilleurs vancances de leur vie jusqu'à l'année suivante. Dans le groupe, il y avait un petit garçon, qui n'était pas le dernier à proposer aux autres des courses à vélo et d'autres jeux. Puis un jour, le drame. Alors que nous étions à la plage située à 200m de là, on voit le petit garçon jouant dans l'eau avec ses copains... en maillot de bain deux pièces. Le choc. Depuis ce jour-là, il est resté dans nos esprits comme étant Andro-Jim.


Final Fantasy, et vous conviendrez aisément, est un RPG. Halo ou Killzone sont, sans surprise, des FPS. Et FIFA et PES sont des jeux de sport. Jusqu'ici, tout va bien. Mais si je vous dis Mario, vous me dites plate-forme, n'est-ce pas? Mais alors, pourquoi Spyro, par exemple, serait un jeu d'action dans ce cas-là? Les genres sont une science difficile à comprendre dans les jeux vidéo...

Il y en a trois en particulier qui posent problèmes, je trouve : les titres action, action-aventure et plate-forme. Souvent, un soft est défini comme entrant dans telle catégorie, alors qu'il ne serait pas choquant qu'il soit dans une autre. Faisons un état des lieux de qui fait quoi...

Action : C'est la catégorie qui englobe le plus de jeux, un fourre-tout vidéoludique, un débarras virtuel. Dès que le héros d'un soft tire, saute, frappe, court,... il postule pour une place dans ce genre. Leon Kennedy déglingue du zombie dans Resident Evil 4? Action. Un Marine qui explose du terroristes à tour de bras dans Metal Slug? Action. Un Viking qui défouraille à coups de hache dans Viking : Battle for Asgard? Action. Un jeu action se traduit par la quasi absence de réflexion, et demande surtout aux joueurs de la dextérité dans le maniement de son avatar et de son armement. De nos jours, action s'adapte particulièrement aux jeux en vue à la troisième personne, même si le terme TPS (Third Peron Shooter) commence à s'imposer.

Action/Aventure : dans ce cas, cette dénomination sous-entend que le joueur a les pleins pouvoirs sur son personnage, qu'il contrôle chacune des ses actions, mais qu'en plus, il est maître de l'exploration du monde dans lequel il évolue. Si dans Alien Hominid (Action), on se contente d'avancer tout droit en faisant le ménage, dans un Metroid ou un GTA, on choisit où on veut aller, quand on veut y aller, même si une trame principale est nécessaire pour maintenir de l'ordre dans l'aventure.

Plate-forme : C'est le sujet le plus délicat... De par son nom, un jeu de plate-forme est une sorte de sous-classe du jeu d'action, qui ne demande "que" de maîtriser las capacités physiques de l'avatar : le saut, la course,... Pas d'armes, juste quelques capacités spéciales (les boules de feu pour Mario, par exemple).

Comme souvent, en théorie, ça semble simple, mais en réalité, les nuances posent beaucoup de problèmes... A partir de quand un jeu d'action propose assez de liberté pour briguer la mention action/aventure? Avec quels capacités ou armement un plateformer devient de l'action? Un jeu de plate-forme qui autorise la découverte des niveaux dans l'ordre que l'on souhaite n'est-il pas dans une certaine mesure un action-aventure? Beaucoup de questions restent en suspens...

Tout comme les notes lors d'un test, il est nécessaire pour une question de rapidité d'avoir un genre rattaché à chaque jeu. Même si c'est discutable, même si c'est erroné, il faut que, en un clin d'oeil, le joueur lambda puisse savoir dans quoi il s'engage. Mais rien ne vaut la lecture des news et tests, même succincte, pour se faire une véritable idée sur le titre. A chacun alors de définir le genre...

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