22 mai 2007

Le mardi c'est permis les compte à rebours

Une grand-mère avec de l'arthrite, 50 chats et aucune famille, c'est généralement aigrie. Aujourd'hui, je suis un peu cette grand-mère. Et lave toi les mains avant de toucher le clavier! Nom d'une pipe...


Les modes. Une fois on s'habille en fluo, le lendemain, c'est la copie conforme de CJ de GTA SA,... Et bien la mode du moment dans les jeux vidéo, c'est le compte à rebours. "Ricky, on a une méga annonce pour dans 2 semaines, trouve moi un truc béton pour faire un bon coup de pub". Ricky, c'est pas la moitié d'un con, et il a compris que pour une grosse licence, rien de tel qu'un peu de suspense pour tout de suite voir débarquer les aficionados. Et le compte à rebours fut.

Sauf que Ricky en a inspiré plus d'un, et tout ceux qui ont un lien avec le marketing et le manque d'originalité dans les jeux vidéo se sont relayés pour reprendre le principe. Ces derniers temps, nous avons donc eu le droit à une pléthore de compteur, dont par exemple God of War, les Simpsons, Super Smash Bros. Brawl, Blizzard avec Starcraft 2, Fallout, et le petit dernier qui a pas encore de poil sur le menton : Need for Speed.

Je ne remet pas en cause le concept, qui peut s'avérer, à l'instar de l'attente d'un jeu ou d'une console, interminable, et donc par définition libérateur lors de la fin du décompte. Sauf que cette mode est surexploité depuis quelques mois, et à part quelques cas isolés (Blizzard), la révélation final tient de la bonne blague de potache, entre vrai faux blog, non surprise, ou bonus bidons.

Je dis donc halte au compte à rebours. Dans des cas bien précis comme l'annonce d'un jeu attendu de longue date (Starcraft 2), ce choix se justifie, mais après, c'est comme tout : point trop n'en faut. Et le prochain éditeur qui balance un compteur, et bien comme tout le monde j'irai le voir en m'imaginant la Lune, pour au final obtenir 3 pauvres fonds d'écran, après 2 mois d'attente. Eh oui, le monde est cruel. Je vais écouter "the Final Countdown" d'Europe pour me remonter le moral...

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