19 juillet 2007

Je dis que Slim Fast n'est pas forcement la solution

Internet a amené beaucoup de choses, bonnes ou pas. Mais l'une de ces nouveautés que je ne comprends pas du tout sont les vidéos de playback. L'histoire du quart d'heure américain d'Andy McDowell (ou un truc du genre) explique la volonté de certains de vouloir se filmer et devenir le temps d'un clic une star, mais pourquoi, ô grand pourquoi, tant de personnes les regardent? C'est quand même vachement inintéressant! Encore un grand mystère de la vie, entre pourquoi la salive pue et comment se fait-il qu'on ne peut pas faire pipi et caca en même temps... Allez hop : jeux vidéo.


Sony a dévoilé son secret de polichinelle en sortant du tiroir la "nouvelle" PSP. Sur le même modèle que la DS, la station de jeu portable connaît une révision complète afin d'en faire un objet mieux fini, plus léger et plus performant. Sony espère, en refondant ce modèle, relancer sa machine, à l'instar de la DS Lite. Le plus ironique dans l'histoire reste quand même que c'est en sortant sa PSP que le tokyoïte a entraîné le succès de sa concurrente kyotoïte.

Rappelez-vous en 2004 lors de l'annonce des deux consoles. Là ou Sony présentait un objet qui provoquait une fracture nette de l'oeil droit par sa beauté et celle de ses graphismes, la DS sortait son épingle du jeu par l'implantation de nouvelles fonctionnalités. En revanche, la petite de Nintendo se révélait être assez quelconque par son design, voire chemo. C'est un an plus tard lors de la sortie de son pendant Lite que le monde vidéoludique a compris que la première du nom n'était en fait qu'un prototype commercialisé pour éviter que l'adversaire Playstation ne prennent de l'avance sur le marché des consoles nomades. Et la sortie de cette DS Lite mis un bon coup de fouet et de buzz, qui a alors entraîné le succès sans précédent que l'on connaît. Si elle était sortie de suite sous sa forme définitive, peut-être qu'elle n'aurait pas connu le même sort, ne bénéficiant pas de deux couvertures médiatiques mondiales à un an d'intervalle. C'est donc, d'une certaine manière, la sortie précoce de la PSP qui a gonflé le compte en banque de quelques cadres de Big N.

Mais alors, si une refonte permet une seconde vague publicitaire et éventuellement un boost des ventes, pourquoi ne ferait-on pas de même pour la PSP? se sont dit les ingénieurs et commerciaux de Sony. Pour entamer la seconde phase de la vie de la Rolls des portables, Sony a dévoilé son nouveau modèle : plus légère, plus fine, avec une meilleure batterie et une croix directionnelle revue, la PSP s'est payé un remodelage, à la différence près qu'il s'agit plus d'une réorganisation des organes que d'un véritable lifting. Ce qui a fait la force de la DS Lite, c'est que sa prédécesseur a fait connaître son principe et convaincu les suiveurs de l'actualité ludonumérique, avant que la Lite ne touche le grand public par son côté mignon et la facilité d'utilisation de l'écran tactile. La PSP "Slim" (elle n'a pas véritablement de nom), au contraire, ne modifie pas l'aspect de l'originale, et apparaîtra au yeux de la masse comme le même objet barbare, avec ses multiples boutons (même si elle en a autant que la DS) et son design de bête de technologie.

Comme vous pouvez vous en douter, je dis que cette nouvelle PSP ne transcendera pas les ventes de portables Sony. Son esthétique est trop similaire à ce qui se faisait précédemment, et c'est cet unique aspect que les joueurs occasionnels (toujours eux) retiendront. Bien sûr, la communauté des gamers sera attirée par cette itération qui gomme les défauts de la précédente (croix, batterie plus résistante, temps de chargement moins long), et songera donc soit à échanger sa première PSP (je suis en pleine réflexion), soit à tout simplement acquérir pour la première fois cette console maintenant plus ergonomique, et qui commence à compter des titres très intéressants.

La PSP est une bonne machine, qui se vend plus que correctement, mais elle souffre de la comparaison avec la tornade blanche (ou noir), qui commence elle à lorgner sur les performances commerciales de la PS2. Mais pour un coup d'essai dans le milieu des portables, on ne peut finalement que féliciter Sony qui s'en sort honorablement, mais sans l'aspect péjoratif du terme. Avec les honneurs donc.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

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