Lunapark : pour les nuls

Non mais vous imaginez un peu : ça fait une semaine que Zelda DS est sorti, et je n'ai pas encore esquissé le moindre mouvement pour me le procurer. J'ai un peu honte, j'avoue... Mais bon, c'est pas non plus un merdeux aux oreilles pointus qui va faire la loi! Les premiers échos... bon, d'accord le seul écho que j'ai eu d'une vrai personne (et non d'un robot journaliste intergalactique) que je vois régulièrement est très positif, mais comme je suis une sorte de St Thomas, j'attends de l'avoir entre les mains pour me forger un avis. Et oui, après tout le bien qui en a été dit, je veux quand même juger du contrôle au stylet par moi-même.


Parfois, on peste devant l'ergonomie d'un jeu. Un ensemble de petites choses viennent gripper le mécanisme, à cause des menus ou de quelques points de gameplay qui sont mal pensé. Et même si le soft est excellent, on sent comme une pointe d'amertume due à un manque de souplesse.

Sur Next-gen.biz est tombé un virtual paper (en anglais dans le texte) dans lequel l'auteur tente de résumer en dix points des éléments mineures sur lesquels tout développeur devrait s'attarder. Bien sûr d'autres points pourrait être ajouté, mais en lisant on se rend compte que ces petites remarques suffiraient déjà à rendre la navigation dans un jeu plus coulante.

Le point le plus inutile? Selon moi, c'est celui sur la caméra. Évidemment qu'elle doit être bien positionnée pour ne pas perturber l'expérience de jeu. Je trouve cette remarque justifié, mais on sait tous que ce réglage est assez délicat et que ça relève plutôt du fondamental que du accessoire-qui-est-bien-agréable-quand-même.

Mon préféré? Indéniablement celui sur l'écran titre. C'est vrai qu'il n'y a aucune raison à être contraint d'appuyer sur le bouton start pour passer à la suite, à part par nostalgie. Si on pouvait appuyer sur n'importe quel bouton, chaque partie ne commencerait pas par ce quart de seconde de réflexion pour se rappeler où est ce bouton. C'est bête, mais en plus ça fait entamer le jeu par un ordre.

Il me fait quand même bien marrer, ce point... Parce que ça reste dérisoire, mais finalement quand on se pose la question, on entame une vraie réflexion sur quelque chose de minime au possible.

En tout cas, si la table des lois avait compter 20 et non 10 commandements, la face du monde serait bien différente...