06 novembre 2007

Le mardi, c'est permis de philosopher sur les FPS

Dis donc, mon week-end du 23 Novembre va être chargé. Le vendredi soir, j'ai une fête à Paris chez mon ami d'enfance. Il m'a dit qu'il allait y avoir plein de monde, que son appart' allait exploser,... genre show-business. En même temps, il travaille à France Télévisions, donc venant d'un mec qui voit Nelson Montfort le midi à la cantine, c'est normal. Mais le 23 Novembre, c'est aussi l'anniversaire d'un ami d'école (celle d'après le bac). Et il m'a annoncé le même jour (hier) qu'il ferait une fête, chez lui, avec plein de monde, que son appart' allait exploser,... genre un DVD XBox 360 plein à craquer. En même temps, il travaille à Hydravision, donc venant d'un mec qui voit le sosie de Josh Hartnett dans Obscure 2, c'est normal...


Vous n'êtes pas au courant? J'ai acheté une 360.
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Bref, en ce moment, je joue à Half-Life². Ça faisait quelques temps que je souhaitais me refaire un FPS, parce que fragger, ça détend. Bien sûr, c'est sur console, et je préférerai jouer à la souris et au clavier, mais mon PC ne me le permet pas. Et puis il faut quand même avouer que la maniabilité au pad s'est grandement améliorée ces dernières années. Mais alors que la prise en main des contrôles est finalement assez simple pour les FPS (au pad ou à la souris), il reste un autre aspect de ce genre de jeu qui me pose problème, et qui me frustre légèrement...

Généralement, les FPS sont des aventures épiques, prenantes et stressantes. Si on devait transposer nos actions virtuelles dans la réalité, nous serions des sortes de Dieux de la Guerre, des génies de la cartouche, en oubliant, accessoirement, que l'on tue à tour de bras... En tout cas, à chaque FPS, on sauve son clan, son peuple, son monde, l'univers,... Preuve d'un besoin de reconnaissance des joueurs pour devenir un héros. Sauf que cette exacerbation de la virilité a son côté enfantin. Très enfantin même.

Le principe même du FPS pose un problème : jauger son environnement. Il n'est jamais évident d'évaluer l'architecture du lieu où l'on se trouve, à cause du champ de vision restreint proposé par un écran de PC ou une télé (même pour les 16:9), mais aussi du manque de relief qui empêche d'estimer précisément les distances. Les hommes, qui se posent en maîtres de la situation in-game, se retrouvent largués dans un domaine où ils sont pourtant performants : l'orientation dans l'espace. Et pour palier à ce soucis, le level design en devient relativement linéaire, permettant ainsi de s'y retrouver aisément. Le développeur nous donne la main pour nous aider à traverser...

Je me suis rendu compte de ce problème à Ravenholm (pour ceux qui connaissent). C'est en fait une ville dans laquelle on passe le plus clair de son temps dans des rues étroites ou dans les immeubles. Pendant tout ce passage, sans spoiler, on avance bêtement tout droit, suivant les points de spawn des ennemis. Mais le plus gênant, c'est quand on doit résoudre des énigmes sans bien comprendre l'architecture de l'endroit, sans savoir où est quoi.

Pour l'identification à Gordon Freeman, ça pose un problème, puisque le temps où on se prenait pour un héros est bien loin dans le rétroviseur, et les nombreux brainstorming des développeurs pour savoir comment guider l'aventure nous apparaissent en tête... Bien sûr, dans mon cas, il ne s'agit que d'un ressenti dû à HL², et d'autres jeux comme STALKER propose une plus grande liberté de mouvement. Mais je ne pense pas que l'orientation dans l'espace en soit plus performante pour autant.

Quelles solutions à ce problème? La présence d'une carte est déjà appréciable. Mais elle ne donne pas cette impression d'y être. L'autre solution, qui est plus une alternative, est le jeu à la 3ème personne. On s'y retrouve beaucoup mieux dans ce genre de titre, champ de vision plus large oblige, mais on perd la sensation d'être le héros, pour devenir un marionnettiste. Et puis ce ne serait plus un FPS... La seule solution pour palier à ce problème est la patience, en attendant des évolutions technologiques adéquates comme une vision panoramique en relief. Rien que ça...

En tout cas, cette dualité me perturbe pendant les parties de HL² : d'un côté l'obligation pour le joueur de gérer une situation grave contre des entités inquiétantes, et de l'autre l'architecture, dont chaque mètre carré a été pensé pour amener le joueur où il doit aller, sinon il se perdrait dans les dédales de couloirs. Et ça manque de spontanéité tout ça. Comme quoi, les joueurs de jeux vidéo sont effectivement de grands enfants...

3 commentaires:

Anonyme a dit…

salut,
sujet ma foi fort sympathique,pour te dire je me paume souvent dans les fps.J'ai une tendance certaine a refaire quinze fois le tour du paté de maison.
Sinon un petit hs je préférais ta tof avec les yeux de kinder^^ sur gameblog,la tu fais vraiment trop peur!

Anonyme a dit…

tu vas à quelle fête?

Pigiste a dit…

C'est pour hanter vos nuits que je mets cette photo...

Sinon, je vais au deux fêtes. Yen a une le vendredi et une le samedi