14 février 2008

Je dis qu'il est temps de partir à la cueillette aux fleurs bleues

Aujourd'hui, c'est la St Valentin. Chouette. Pour moi et pour beaucoup de monde, la St Valentin est une fête commerciale qui n'a pour but que de faire cracher des eurodollars à tout le monde. Il existe bien sûr un autre intérêt qui est celui de rappeler à ceux qui délaissent leur copine qu'ils ont aujourd'hui pour se rattraper. Mais je n'ai qu'une chose à dire : un bouquet de fleurs et des petites attentions, ça peut se faire tous les jours. Voilà pourquoi la St Valentin m'énerve. Mais au final, pourquoi se priver de cette occasion pour faire plaisir à sa chère et tendre?


Je suis français, pas de doute. Pas parce que je passe mes journées à chanter "Et 1, et 2, et 3 zéro" ou parce que j'ai un camembert à porter de main peu importe l'endroit dans le monde où je me trouve, mais parce que je râle tout le temps. Regardez chiens écrasés : au moins une fois par jour, je dégueule sur un jeu ou sur le comportement de quelqu'un dans l'industrie. Donc je suis français.

Mais aujourd'hui, j'ai envie de changer. J'ai envie de goûter à d'autres traits de caractères. C'est pourquoi j'ai décidé de dissoudre l'assemblée et de dire ce que j'aime dans les jeux vidéo et ce que j'attends d'eux. Avec une boîte de "Mon Chéri" à la main, évidemment.

Ce que j'aime principalement dans un jeu, c'est le fun. L'essence même des jeux vidéo est l'interface homme/machine, et l'amusement qu'apporte le défi de maîtriser la mécanique d'un titre. Je suis plutôt du genre physique que ce soit dans mon comportement ou dans mes choix, ce qui explique pourquoi je préfère un gameplay léché qu'un jeu à messages, même si ça ne m'empêche pas d'apprécier ces derniers.

Le deuxième élément essentiel est à mon avis l'univers. Les jeux vidéo font voyager, nous mettent dans la peau de héros légendaire. Mais vraiment dans la peau, à savoir que l'on peut contrôler l'avatar, ce qui procure aux JV cette longueur d'avance sur la littérature et le cinéma. Et puis ça fait du bien de se sentir fort dans des domaines qui nous sont plus ou moins étrangers (le foot, le combat à la hache contre des gobelins,...).

Si je devais rajouter un troisième élément, ce serait sans doute la musique. Bon nombre de musique de jeux hantent mes journées, que ce soit l'éternel thème de Mario, la musique de la Wii Boutique ou, ma préférée, le chant de l'église de Zelda 3. Je vous rassure, il y en a d'autres non-Nintendo, mais force est d'avouer que mes préférées sont généralement issues du cerveau de Koji Kondo et Cie.

Pour résumer, j'aime les jeux vidéo pour les mêmes raisons que tout le monde. Ils font voyager, rêver, ils nous défient, nous poussent à aller plus loin et à nous dépasser, nous font parfois souffrir pour mieux rebondir ensuite. Le seul point qui ne retient absolument pas mon attention sont les graphismes, qui n'ont sur moi qu'un faible impact. Un beau jeu m'impressionnera, mais je ne jauge jamais mon envie de jouer à un jeu en ne misant que sur le visuel (même si leur évolution sert amplement la cause d'un univers réaliste).

Ça fait maintenant près de vingt ans depuis que j'ai touché une manette pour la première fois. On peut citer dans l'ordre la NES des voisins, la Gameboy, les Amstrad chez un copain ou chez un cousin, la GameGear de mon frère (je vous épargne le Barcode Battler...), la Super Nintendo, la Megadrive d'un autre ami, ma période PC puis mon retour aux consoles avec le Gamecube chez moi, la PS2 et la XBox chez un pote, la DS et la PSP, et, pour terminer, les parties sur Wii et 360, ponctuées sporadiquement par des sessions PS3. Alors même si mon passif vidéoludique n'est pas exhaustif, il est suffisant pour me faire espérer de belles choses pour l'avenir.

D'abord, et vous vous en doutez au vu de mes attentes d'un jeu, j'attends impatiemment chaque évolution de l'interface, que ce soit imaginer de nouveaux concepts avec une bonne vieille manette ou enfin utiliser la Wiimote comme il se doit après plus d'un an de tâtonnement volontaire des développeurs (pourquoi se compliquer la vie quand de la merde se vend par camion. Merde, j'avais promis de ne pas râler...). Il y a encore tellement de choses à faire dans ce jeune média que je ne doute pas du plaisir que je vais encore prendre à jouer.

Mais le point qui me semble le plus importante à continuer de développer dans les prochaines années est l'environnement. Que ce soit à l'époque 8 bit ou de nos jours, les jeux ont toujours eu la capacité de développer des atmosphères nous entraînant, sans avoir besoin de graphismes photoréalistes, dans des contrées utopiques ou aux commandes de situations autrement inaccessibles. L'immersion à pris un sacré coup de pied au cul depuis l'arrivée de la 3D, et ces deux-trois dernières années ont vu éclore des projets aux ambiances magiques qui augurent un futur proche radieux pour notre imaginaire. Mais j'espère que la 2D ne sera pas abandonnée, un bon jeu d'action/aventure en 2D me faisant toujours autant, voire parfois plus, rêver que le même en 3D (sûrement un genre de réminiscence de ma jeunesse ludo-numérique) .

Mais ce qui me tient vraiment à coeur, c'est l'évolution des scénarios. Car l'amusement est la base même des jeux, un univers fouillé reflète l'envie de proposer une expérience cinématographique aux joueurs, mais les scénarii souffrent encore du manque de spécialistes du genre dans l'industrie. J'attends maintenant des jeux qu'ils sachent me faire voyager par l'esprit, maintenant que j'ai déjà visiter de nombreuses contrées par le toucher ou la vue.

Pour conclure : longue vie aux jeux, et aux frags sanguinaires avec des tripes toujours plus réalistes. Amen

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